La vie de gamer, quoi qu'on en dise, est parsemée d'embûches, et de l'émerveillement invite parfois également à la frustration. Que celui qui n'a jamais pesté devant son écran me jette la première Wiimote. L'occasion, en tout cas, de m'exprimer au travers d'un réquisitoire enflammé - et absolument personnel -, où des vagues de lamentations viennent se briser sur le mur toujours fièrement dressé de ma passion pour un univers : celui du jeu vidéo !
Sommaire
20. Salauds de pauvres
Depuis quelque temps, la mode est, chez les éditeurs, à la version Collector façon cadeau Bonux, avec armes, personnages, missions ou objets "inédits" réservés aux gamers enclins à payer le prix fort (comprendre : acheter du neuf ou pré-commander un titre). Pour couronner le tout, les bonus diffèrent parfois entre les versions boîtes ou téléchargeables, voire entre les revendeurs. On a vu ça récemment avec Dragon Age : Origins, riche de bonus aussi divers qu'un golem en personnage jouable, un anneau mémoriel, une armure de dragon de sang, un grimoire magique, une quête annexe, et j'en oublie encore.
Évidemment, les aficionados des achats d'occasion n'auront droit à rien, mais au-delà de cette pratique commerciale que l'on peut comprendre, voire tolérer, on est en droit de se demander si cette carotte aux bonus ne prend pas des proportions inquiétantes, reléguant presque au second plan ce qui fait la vraie valeur ajoutée des jeux en général, entre BO, making-of, carte en tissu, figurine made in China ou artbook aux pages en papier glacé...